Baural sème pour l'avenir

Les constructeurs d’équipements agricoles français ne sont pas légion ; il en est un, pourtant, en Loir-et-Cher qui tire son épingle du jeu : Baural.

L’entreprise qui siège, entre champs et bosquets, à mi-chemin entre Vendôme et Blois, à Champigny-en-Beauce, conçoit et assemble des semoirs et des récolteuses spécialisés pour l’exploitation des champs d’expérimentation. Fondée en 1993, à l’initiative de deux techniciens d’une concession de machines agricoles, forte d’une trentaine de collaborateurs, Baural « ne vient pas chatouiller les grands équipementiers du secteur », souligne Samuel Provost, le nouveau dirigeant depuis 2018. L’entreprise, « qui répond à la demande partout dans le monde », tient sa réussite de sa stratégie de niche. « Pour le maïs, le tournesol ou bien le colza, nos machines font référence. » Parce que les clients, Bayer-Monsanto, le Suisse Syngenta ou Limagrain, entre autres, « sont exigeants et nous réclament du clé en main », Baural s’est hyperspécialisé. « Nos innovations permanentes permettent de fabriquer totalement sur-mesure et sur commande pour répondre efficacement aux demandes qui nous sont formulées », précise le dirigeant. 

Le nouveau patron, ingénieur des Art et Métiers, passé par le groupe Barat, équipementier ferroviaire, réorganise son entreprise pour pérenniser la trajectoire vertueuse. Tout en maintenant le site historique de Champigny pour la maintenance et le SAV, Baural intégrera d’ici à la fin de cette année un nouveau site à Blois : « 4 000 mètres carrés d’un seul tenant, pour optimiser notre processus industriel et accélérer notre développement et nous pouvons encore nous agrandir ». Pour accompagner ce déploiement, des créations de postes sont prévues. « Nous voulons recruter des mécaniciens, des électriciens, des câbleurs, à condition toutefois de trouver les bons profils. » 

Texte : Olivier Durand – Photos : Cyril Chigot

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baural.fr